lundi 2 juin 2008

Triple meurtre au Havre


Triple meurtre au Havre
Une aventure de Vladimir Poliakov


Chapitre un

Mercredi 17 Octobre vers six heures, Madame Geneviève allait chercher son pain et des croissants pour ses petits enfants et une religieuse pour son mari. Il y avait du vent et de la pluie, beaucoup de pluie rue Joseph Morlent.
D’un coup la bouche d’égout qui se trouvait devant elle décolla, et comme un diable sortant de sa boite un cadavre surgit du sol !

Chapitre deux

Vladimir Poliakov arriva sur les lieux du crime habillé de manière décontractée, portant des chaussures de sport, un jean et une chemise, une calenche dans la main gauche, un cigare dans l’autre et un bonnet sur la tête. Un policier le salua : « Bonjour inspecteur ».
Il se dirigea vers la grand-mère pour lui poser des questions, mais celle-ci ne parla pas. Elle était traumatisée.

Chapitre trois

Vladimir fit enlever le corps. Il suivit l’ambulance avec sa propre voiture.
Arrivé à la morgue, Vladimir demanda au légiste s’il avait trouvé un moyen d’identifier le corps.
Le légiste répondit : « Non, Vladimir, on lui a arraché les dents et il n’a plus d’empreintes digitales… Je n’ai pas trouvé de papiers d’identité sur lui. Il n’a qu’un tatouage sur l’avant bras.
-Peux-tu me le décrire ?
-Oui, je crois voir des flammes,
et peut-être une plante au milieu de ces flammes.
Merci, je vais essayer de trouver quelque chose sur ce tatouage. »

Chapitre quatre

Vladimir se rendit à son bureau et téléphona à Rico, un de ses informateurs, pour se renseigner sur le tatouage. Rico lui répondit : « OK, je vais faire tout mon possible. »
De son côté, l’inspecteur décida d’aller rendre visite à plusieurs tatoueurs pour leur montrer celui de la victime. Mais personne ne lui apprit grand-chose.

Chapitre cinq

Rico appela Vladimir quelques jours plus tard pour lui dire ce qu’il avait trouvé.
« Alors qu’as-tu à m’apprendre ?
-Le tatouage reprend les armes d’une vieille famille havraise, des navigateurs, ils ont fait fortune dans le café et le commerce d’esclaves…
Où as-tu déniché ça ?
Hé hé… On voit le même blason au fronton d’une maison appartenant aux héritiers d’un famille d’armateurs », répondit Rico.

Chapitre six

Vladimir vérifia l’adresse et s’y rendit avec sa Ford Mustang Shelby 500. Arrivé sur les lieux, il découvrit une maison datant de 1750. Le jardin n’était pas très entretenu. Il frappa à la porte et attendit. Une femme assez âgée lui répondit froidement : « Je suis toute seule aujourd’hui et je ne veux voir personne ! »
Il n’insista pas mais il était persuadé qu’elle lui mentait. Il avait entendu du bruit pendant qu’elle lui parlait.

Chapitre sept

Fin octobre, par un matin pluvieux, un pécheur remontait l’ancre de son bateau dans le petit port quand un marin cria : « Arrêtez tout, il y a un corps perché sur l’ancre ! »
Une heure après, la police était sur les lieux et Vladimir montait sur le bateau. Le cadavre, une fois remonté, portait sur son bras droit un tatouage que Vladimir reconnut tout de suite : « Et de deux ! »

Chapitre huit

Le soir même Vladimir reçut le dossier des empreintes dentaires du second cadavre, avec il y avait tous les renseignements sur cette victime. En lisant la fiche, Vladimir apprit que c’était un Anglais, cousin d’une famille d’armateurs havrais.

Chapitre neuf

Aussitôt Vladimir et ses collègues mirent la maison sous surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept.
Deux jours après le début de la surveillance, un soir, Vladimir vit un homme vêtu de noir dans le jardin. Il se dirigeait vers la maison. Tout à coup une lumière s’alluma et paf ! Un coup de feu.

Chapitre dix

Poliakov Intervint immédiatement avec son équipe. Arrivés dans la maison, ils ne virent personne. Mais une porte bizarre était grande ouverte. Il y avait des marches qui descendaient et semblaient rejoindre les égouts. Surprise ! Un homme était là, juste devant Vladimir, à terre…

Chapitre onze

Vladimir courut après le tueur, sauta par-dessus un tonneau, passa à côté d’un nid de rats, longea le mur, sauta et plongea sur le tueur.
Vladimir rejoignit ses collègues, essoufflé, en tenant en main le coupable.
Le corps trouvé dans les escaliers était celui du propriétaire de la maison.

Chapitre douze

Arrivé au commissariat de police, rue Hélène, Vladimir emmena le tueur dans une salle d’interrogatoire. Il commença à le questionner.
« Comment t’appelles-tu ?
-Marcel, répondit le tueur.
-Très bien Marcel, tu vas m’expliquer pourquoi tu as tué cet homme et sûrement les deux autres…
-Et si je refuse ?
-On te chargera. Tu feras beaucoup plus d’années de prison.
-OK, j’avoue. Je les ai tués tous les trois pour me venger !
-Vas-y, continue. Pour te venger de quoi ?
-Des armateurs. Pendant la guerre, ils ont pillés les biens de ma famille et maintenant, je vis dans la misère ! », hurla Marcel.
Vladimir sortit laissant le tueur à ses collègues et monta dans sa Ford. Il roula jusqu’à la plage, s’installa sur les galets, et sortit une calenche.



Triple meurtre au Havre

Scénario
Alexis Lefèbvre, Aurélien Legros, Kévin Lequilbec, Andy Longé, Maxime Pain, Geoffrey Ros, Jessy Ruby, Jimmy Ruby, Jérémy Sauvage, Karim Soula-Brahim, Florent Vitis

Cette nouvelle a été publiée sous la forme d'un petit livre augmentée d'illustrations photographiques.

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